5. ENDOMETRIOSE
La pilule ne traite pas l’endométriose, elle l’anesthésie. Quand vous prenez la pilule, les atroces douleurs provoquées peuvent être atténuées mais la maladie n’est pas soignée pour autant. L’endométriose est une maladie, comme son nom l’indique, liée à l’endomètre. Ce dernier est normalement évacué hors du corps lors des règles mais pour les femmes souffrant d’endométriose, des cellules de cet endomètre se perdent en dehors de l’utérus et se logent dans d’autres endroits du corps (on en retrouve parfois jusque dans les poumons). Le problème est qu’elles continuent à se comporter comme si elles vivaient dans l’utérus, il y a donc des petites menstruations ailleurs dans le corps, ce qui provoque des inflammations. Les douleurs sont telles que certaines femmes sont incapables d'aller travailler. Pourquoi ? La prise en continu de la pilule empêche les cellules de l’endomètre de saigner. Conclusion ? Si vous souffrez d’endométriose, la pilule peut sembler être la seule solution efficace mais la maladie n’est pas traitée, souvent même elle continue d’évoluer « en silence » sans que vous ne puissiez vous en apercevoir. A l’heure actuelle, on ne peut toujours pas guérir de l’endométriose mais on peut freiner son évolution et réduire les dégâts liés à la maladie (douleurs, fatigue, stress) et ainsi limiter la prise de médicaments anti-inflammatoires ainsi que les traitements hormonaux lourds pour l’organisme (comme la pilule). Jordania tient l’herboristerie Bo Kay à Etterbeek, elle donne un atelier qui s'intitule « vivre au naturel avec l’endométriose ». N’hésitez pas à vous rendre dans son magasin pour lui demander conseil.
Adresse : Rue Gray 19, 1040 Bruxelles
Instagram :
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Facebook :
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Le saviez-vous ?
L'endométriose touche 1 femme sur 10 en âge de procréer. Ces chiffres sont les mêmes que pour le cancer du sein mais pourtant cette maladie reste méconnue (aussi par les médecins). Malgré certains progrès, une femme atteinte devra attendre en moyenne 10 ans avant de se voir poser le diagnostic d’endométriose.
Avec cet article, mon objectif est avant tout d’informer. Au fil de ma quête, j’ai réalisé que de nombreuses femmes ignorent comment la pilule agit sur leur corps. Moi-même je l’ai ignoré pendant des années. C’est à ce niveau qu’il y a un problème selon moi. Bien sûr, la pilule doit rester l’objet d’un choix et celui-ci est personnel mais c’est précisément cette notion de choix qui est parfois bafouée. Un choix libre ne l’est que s’il est informé. Malheureusement, j’ai constaté que c’était rarement le cas. Mon envie est également d’alerter sur l’automatisme quand on parle de pilule. Il ne s’agit pas d’un petit bonbon mais d’un médicament qui contient des hormones en grande quantité, ce qui a forcément un impact sur notre santé (mais aussi l’environnement, j’en parlerai prochainement). Il est crucial d’en avoir conscience. Prendre la pilule est presque devenu, pour une jeune fille, un rite de passage à l’âge adulte et cet côté systématique ne permet plus d’avoir une vision globale. Enfin, et plus que tout, mon désir est que chacune d’entre nous se réapproprie son corps. Comme je l’ai expliqué, la pilule cache la manière dont nous fonctionnons, et ne nous permet pas de nous connaitre en tant que femme (nos cycles n’en sont plus, nos règles non plus, et même notre sexualité peut en être affectée car elle peut avoir un impact sur notre libido – j’en parlerai prochainement). J’aimerais pouvoir interpeller sur cet aspect des choses qui est bien trop souvent négligé. Toutes ces informations sont corroborées dans l’interview de la semaine avec Emmanuelle Haudegond, fondatrice de
www.beaute-pure.com, un site dédié au bien-être féminin naturel et à la beauté de la peau :
Et voici le guide qu’elle a écrit et qui permet de vous donner tous les conseils utiles si vous décidez d’arrêter la pilule : https://goo.gl/GkTXUt