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La pilule l’environnement en prend un coup
La pilule : l’environnement en prend un coup
13 mars 2019
12 mars 2019
Categories
  • Contraception
Tags
  • Pilule
La pilule, multi-usages. Sans risques ?

La pilule, multi-usages. Sans risques ?

Quand je parle de pilule multi-usages c’est pour faire référence à ces produits ménagers qui sont nettoyants, dégraissants, désinfectants, bref des produits miracles qui semblent pouvoir tout faire. J’ai l’impression qu’il s’agit un peu de la même chose avec la pilule contraceptive. Votre cycle est irrégulier ? Vous souffrez de règles douloureuses ? D’acné ? D’endométriose ? Elle paraît être le remède parfait. Une fois sur deux, la pilule serait prescrite pour d'autres raisons que la contraception, en voici quelques-unes :

1. CYCLE IRREGULIER

La pilule ne régule pas un cycle, le terme est inapproprié. Quand vous prenez la pilule, votre cycle est tout simplement inexistant. Les phases pré ovulatoire (phase folliculaire) et post ovulatoire (phase lutéale) n’ont pas lieu puisque l’ovulation est mise au repos et ce que vous appelez vos règles n’en sont pas. Il s’agit d’un saignement de privation, dû à une chute du taux d'hormones dans votre corps qui a lieu lorsque arrêtez votre pilule (fin d’une plaquette). Pourquoi ? La pilule imprègne votre corps de ses hormones synthétiques pour qu’il soit proche de l’état de celui d’une femme enceinte (vous vivez en continu le 1er trimestre d’une grossesse) donc impossible d’ovuler et de tomber enceinte si vous l’êtes déjà artificiellement. Conclusion ? Si vous avez un cycle irrégulier, la pilule ne changera les choses qu'en apparence. La cause de cette irrégularité n’est pas traitée, simplement cachée, ce qui ne vous permet pas d’en être consciente/de la comprendre. 



Le saviez-vous ?
Un cycle considéré comme « normal » varie entre 23 et 35 jours (c’est une moyenne et même pas une moyenne mondiale car en Inde c’est différent par exemple). Si votre cycle s’éloigne des 28 jours conventionnels, il est inutile de vous en faire, nous sommes toutes différentes.

2. REGLES DOULOUREUSES

La pilule ne permet pas des règles sans douleurs, il est inexact de parler de règles. Quand vous prenez la pilule, vous perdez du sang tous les mois certes, mais il s’agit de fausses règles. Pourquoi ? Sous l’action des hormones synthétiques, votre corps ne s’est pas préparé à accueillir un embryon (puisque vous êtes artificiellement enceinte) et l’utérus n’a donc pas à expulser ses parois épaisses ( = endomètre) qui constituent normalement les règles. Conclusion ? Si vous avez des règles douloureuses, prendre la pilule peut être un soulagement mais penser qu’il s’agit de vos règles est une erreur. De plus, (même rengaine) : la cause de vos douleurs n’est pas traitée, simplement cachée, ce qui ne vous permet pas d’en être consciente/de la comprendre. « Livia » est un petit appareil qui agit par électrostimulation afin d’empêcher la transmission du message « douleur » au cerveau (deux électrodes « Flower pads » sont à placer sur le ventre ou le bas du dos et un bouton permet de régler l’intensité des pulsations). Il permet de réduire voire de supprimer totalement vos douleurs menstruelles et de ne plus devoir prendre des médicaments ou en diminuez fortement la prise (ici non plus la cause n’est pas traitée, mais au moins, les médicaments sont évités).

Site Internet : www.mylivia.fr
Instagram : instagram.com/myliviaofficial
Facebook : facebook.com/MyLivia.Belgium

Le saviez-vous ?
Lors des règles, l’utérus expulse l’endomètre lorsqu’il n’y a pas eu fécondation et pour ce faire, il se contracte. Ce sont ces contractions qui peuvent expliquer parfois les douleurs qui y sont liées.

3. Règles capricieuses ou absentes

A nouveau, il n’est pas correct d’employer le mot « règles ». Quand vous prenez la pilule, vous n’en avez plus, du coup, il n’est pas possible de repérer un SOPK puisqu’une des manières dont ce syndrome se manifeste est par la perturbation des règles (si vous n’en avez plus, elles ne peuvent pas être perturbées). Le SOPK c’est le Syndrome des Ovaires Poly Kystiques (aussi appelé PCOS en anglais). Comme son nom l’indique il s’agit de la présence de (très petits) kystes sur les ovaires. Au-delà des ovaires, il y a généralement des perturbations au niveau du pancréas, du système digestif et l’hypophyse. Pourquoi ? Comme je l’ai dit juste avant, le corps, sous l’effet des hormones de la pilule, ne s’est pas préparé à une grossesse donc il n’y a pas de menstruations. Conclusion ? Si vous avez des règles capricieuses ou absentes, prendre la pilule peut vous donner l’impression qu’elles le deviennent alors qu’elles sont inexistantes. De plus, à l'arrêt de la pilule, une jeune fille souffrant de SOPK non diagnostiqué peut avoir beaucoup plus de mal à retrouver un cycle régulier.



Le saviez-vous ?
Vos règles peuvent être chamboulées pour diverses raisons : le stress, le changement de poids, le sport intensif, un voyage ou encore le SOPK. Quand les règles disparaissent pendant plus de 3 mois, on parle d’aménorrhée. C'est courant, pas moins de 8% des femmes entre 16 et 24 ans la vivent chaque année.

4. Acné

La pilule ne guérit pas votre acné, on ne peut pas dire « guérir » mais plutôt : camoufler. Quand vous prenez la pilule, votre acné disparaît c’est vrai, mais ce petit comprimé ne traite pas le problème qui y est lié. Pourquoi ? Parce que les œstrogènes de synthèse de la pilule sont extrêmement forts, beaucoup plus forts que les œstrogènes naturels du corps, et ils ont une capacité à rendre l’acné moins forte ou inexistante pendant la prise de la pilule mais sans régler problème de fond (pourquoi la personne a de l’acné en premier lieu ?) Conclusion ? Si vous souffrez d’acné, il est probable que la pilule puisse vous en débarrasser mais quand vous l’arrêterai, si le problème de fond n’est pas résolu, il reviendra et il y a un risque qu’il revienne de manière plus prononcée parce que la pilule agit sur le corps pendant les années de prise. Le sevrage progressif de la pilule permet de limiter les risques d’avoir de l’acné à son arrêt. Il s’agit de détoxifier le corps en douceur puisqu’il s'est accoutumé aux grosses doses d'hormones de la pilule. Je l’ai moi-même expérimenté et ce fut très positif. Je ne peux que vous recommander le blog de la merveilleuse Christelle, sur lequel vous trouverez toutes les informations à ce sujet.

Site Internet : www.petiteceriz.com/et-si-jarretais-la-pilule
Instagram : instagram.com/laceriserebelle
Mon expérience de sevrage : petiteceriz.com/2018/02/26/guest-post-chloe-sest-sevree-de-diane-35-avec-succes



Le saviez-vous ?
Il y a presque autant d’acnés que d’individus. Pour traiter l'acné sur le long terme, il faut s’assurer que les toxines s’éliminent de manière saine (pas seulement par la peau) et agir pour que notre corps ne se remplisse pas systématiquement de déchets toxiques, provenant de notre environnement ou de nos réactions émotionnelles.

5. ENDOMETRIOSE

La pilule ne traite pas l’endométriose, elle l’anesthésie. Quand vous prenez la pilule, les atroces douleurs provoquées peuvent être atténuées mais la maladie n’est pas soignée pour autant. L’endométriose est une maladie, comme son nom l’indique, liée à l’endomètre. Ce dernier est normalement évacué hors du corps lors des règles mais pour les femmes souffrant d’endométriose, des cellules de cet endomètre se perdent en dehors de l’utérus et se logent dans d’autres endroits du corps (on en retrouve parfois jusque dans les poumons). Le problème est qu’elles continuent à se comporter comme si elles vivaient dans l’utérus, il y a donc des petites menstruations ailleurs dans le corps, ce qui provoque des inflammations. Les douleurs sont telles que certaines femmes sont incapables d'aller travailler. Pourquoi ? La prise en continu de la pilule empêche les cellules de l’endomètre de saigner. Conclusion ? Si vous souffrez d’endométriose, la pilule peut sembler être la seule solution efficace mais la maladie n’est pas traitée, souvent même elle continue d’évoluer « en silence » sans que vous ne puissiez vous en apercevoir. A l’heure actuelle, on ne peut toujours pas guérir de l’endométriose mais on peut freiner son évolution et réduire les dégâts liés à la maladie (douleurs, fatigue, stress) et ainsi limiter la prise de médicaments anti-inflammatoires ainsi que les traitements hormonaux lourds pour l’organisme (comme la pilule). Jordania tient l’herboristerie Bo Kay à Etterbeek, elle donne un atelier qui s'intitule « vivre au naturel avec l’endométriose ». N’hésitez pas à vous rendre dans son magasin pour lui demander conseil.

Adresse : Rue Gray 19, 1040 Bruxelles

Instagram : instagram.com/herboristerie_bo_kay
Facebook : facebook.com/herboristeriebokay

Le saviez-vous ?
L'endométriose touche 1 femme sur 10 en âge de procréer. Ces chiffres sont les mêmes que pour le cancer du sein mais pourtant cette maladie reste méconnue (aussi par les médecins). Malgré certains progrès, une femme atteinte devra attendre en moyenne 10 ans avant de se voir poser le diagnostic d’endométriose.



Avec cet article, mon objectif est avant tout d’informer. Au fil de ma quête, j’ai réalisé que de nombreuses femmes ignorent comment la pilule agit sur leur corps. Moi-même je l’ai ignoré pendant des années. C’est à ce niveau qu’il y a un problème selon moi. Bien sûr, la pilule doit rester l’objet d’un choix et celui-ci est personnel mais c’est précisément cette notion de choix qui est parfois bafouée. Un choix libre ne l’est que s’il est informé. Malheureusement, j’ai constaté que c’était rarement le cas. Mon envie est également d’alerter sur l’automatisme quand on parle de pilule. Il ne s’agit pas d’un petit bonbon mais d’un médicament qui contient des hormones en grande quantité, ce qui a forcément un impact sur notre santé (mais aussi l’environnement, j’en parlerai prochainement). Il est crucial d’en avoir conscience. Prendre la pilule est presque devenu, pour une jeune fille, un rite de passage à l’âge adulte et cet côté systématique ne permet plus d’avoir une vision globale. Enfin, et plus que tout, mon désir est que chacune d’entre nous se réapproprie son corps. Comme je l’ai expliqué, la pilule cache la manière dont nous fonctionnons, et ne nous permet pas de nous connaitre en tant que femme (nos cycles n’en sont plus, nos règles non plus, et même notre sexualité peut en être affectée car elle peut avoir un impact sur notre libido – j’en parlerai prochainement). J’aimerais pouvoir interpeller sur cet aspect des choses qui est bien trop souvent négligé. Toutes ces informations sont corroborées dans l’interview de la semaine avec Emmanuelle Haudegond, fondatrice de www.beaute-pure.com, un site dédié au bien-être féminin naturel et à la beauté de la peau :

Et voici le guide qu’elle a écrit et qui permet de vous donner tous les conseils utiles si vous décidez d’arrêter la pilule : https://goo.gl/GkTXUt




La pilule, multi-usages. Sans risques ?

Écrit par Chloé de Bon

Diplômée de l’IHECS en 2012, Chloé a travaillé en tant qu’assistante de production dans le milieu du stand-up /festival (« Kings of Comedy ») pendant 3 ans et celui du cinéma pendant 2 ans. Son dernier tournage, le long métrage « Kursk » - réalisé par Thomas Vinterberg - s’est clôturé en août 2017. Depuis lors, elle se consacre à la réalisation de son premier documentaire « Flower of Life » dont le sujet central est la contraception. En janvier 2019, elle crée l'ASBL « Femmes Prod ». L’association coproduira « Flower of Life » et s’intéressera à d’autres sujets intimement liés à la contraception à travers différentes actions.

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